Entrepreunariat

Quelques exemples de harcèlement moral au travail

Travailler augmente considérablement le stress, un facteur aggravant les risques de maladies cardiovasculaires et les cancers. Depuis quelques années, le travail se fait de plus en plus rare, la concurrence devient plus rude d’année en année. Plusieurs employeurs en profitent pour exercer une pression supplémentaire sur les travailleurs. Cet article vous aide à comprendre ce que sous-entend le terme « harcèlement moral au travail », avec quelques exemples.

Définition du harcèlement

Le harcèlement moral crée souvent la confusion. Le code de travail le définit comme l’ensemble des actes volontaires réguliers qui ont pour effet la dégradation des conditions de travail. Ces actions impactent sur la santé physique et mentale, pouvant jusqu’à compromettre l’avenir professionnel de l’employé.

La définition est très vaste d’où la diversité des cas traités depuis quelques années. Les juges s’en remettent souvent à la jurisprudence.

Harcèlement moral au travail, exemples

La pression sur le résultat

La pression constante sur le résultat est un des harcèlements moraux qui se produisent le plus dans les entreprises. En 2019 à Paris, une salariée a tenté de se suicider suite à la pression permanente qu’elle a subie au travail. Les menaces de sanctions et les humiliations publiques ont finalement eu raison d’elle et elle a finalement craqué.

Mise à l’écart du salarié et privation d’outil de travail

Depuis juin 2005, l’isolement ou la mise à l’écart d’un salarié est interprété comme harcèlement moral. L’origine de cette loi, c’est un homme qui a été forcé par son employeur à travailler dans un endroit sans chauffage, et sans outils de fonction. Le but de son supérieur étant de le faire craquer psychologiquement pour qu’il démissionne.

Certains employeurs trouvent également des combines pour ne pas payer de congé de maternité. L’astuce est de suggérer officieusement aux femmes de donner leur démission. Après avoir accouché, une femme revient à son bureau et voit toutes ses affaires emballées dans un carton en 2010.

Son employeur est allé jusqu’à ordonner à tout le personnel à ne plus lui parler. L’affaire s’est traduite en justice et l’employeur a été sanctionné.

Les tâches dévalorisantes

Le fait de confier à une personne une tâche dévalorisante, qui dépasse ses compétences et porte atteinte à son intégrité physique et morale, fait partie aussi de la catégorie « harcèlement moral au travail ». L’employeur risque une peine d’emprisonnement dans les cas les plus graves.

Des sanctions et des critiques sans justifications

Depuis 2007, les sanctions injustifiées comme les avertissements ou les mises à pied sans fondement peuvent être considérées comme un harcèlement moral.

La Cour de cassation a délivré un arrêt en 2009 concernant les critiques injustifiées. En effet, ce dernier a été prononcé suite à un procès ou le salarié qui a subi des blâmes à répétitions qui n’étaient pas mérités. En plus d’être sans fondement, les remontrances étaient aussi accompagnées d’humiliation devant les collègues.

Une charge de travail excessive

Certains employeurs donnent une charge excessive de travail sous prétexte d’urgence. Cela se traduit souvent par des heures supplémentaires au dernier moment que le subordonné ne peut pas refuser.

 

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